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 Présentation Niru à Gardée

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Horloger
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Horloger



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MessageSujet: Présentation Niru à Gardée   Présentation Niru à Gardée Icon_minitimeSam 10 Nov - 3:31

Ω I d e n t i t é :


Nom : Monoko
Prénom : Niru
Age : 15 ans
Sexe : Féminin
Clan : Pyros puis Sang-mêlé
Bon/Mauvais : Un bon fond, malgré les apparences…
Métier : Anciennement assassin. A présent je ne sais plus très bien où j'en suis…
Phobie : La peur de l'obscurité, d'être abandonnée dans le noir. Les espaces clos et la foule.
Tic/manie : Regarder derrière moi pour vérifier qu'il n'y a personne, marcher derrière les autres, être pied nue.


Ω D e s c r i p t i o n :


Physique :

Aujourd'hui, quand je me regarde dans le miroir, je ne sais plus très bien qui je suis. J'y vois une petite fille, 1 mètre 50 tout au plus, frêle, l'air perdue et fragile. J'ai la peau si pâle, presque diaphane, lisse et douce comme de la soie, une taille très fine, des jambes effilées, de longs doigts aux ongles biens propres et vernies de rose. Mais, il parait que quand je me suis arrivée, ils étaient sales et abimés, comme le reste de mon corps. Le reste de mon corps… J'ai un tatouage, dans le dos, dans le creux des omoplates, un flambeau entouré d'ailes en flammes, c'est à peu près tout ce qu'il me reste comme indice de ma vie passée, la preuve que je viens de Pyrolia. J'ai aussi quelques cicatrices ici et là, mais je serais bien incapable de me souvenir d'où elles viennent. J'en ai plusieurs, et pas très belles, sur les cuisses, quelques unes aux épaules, d'autre dans le dos, aux bras… Oui, en faite, j'en ai pleins. On dirait que j'ai passé ma vie à me battre pour en avoir autant, pourtant je vous assure que j'en suis bien incapable.

Enfin, je crois que j'en suis pas capable. Mais en réalité, j'ai suivis un entrainement intensif au combat qui a sculpté mon corps et à fait de moi une machine à tuer. Mais de cela, je ne garde rien, à part de bon réflexes de survie, un instinct surdéveloppé, une grande agilité, souplesse et rapidité, ainsi que des techniques d'arts martiaux que je ne sais plus très bien comment utiliser… On m'a aussi appris semble-t-il à bien manier les pouvoirs du feu, mais j'avoue avoir quelques difficultés à retrouver le niveau que j'ai pu avoir. J'ai beaucoup de lacunes, et ça a de l'impact jusqu'à sur mon physique.

Le pire c'est encore quand je regarde mon visage, et que j'ai du mal à me souvenir que c'est bien le mien. Vous n'avez jamais eu cette impression en vous regardant dans le miroir, l'impression d'être une étrangère ? Après mon réveil, si on m'avait demandé à quoi je ressemble, j'aurais bien été incapable de me décrire. Mon visage donc, un jolie visage ovale, enfantin et candide, aux traits doux, légers comme une fleur se posant sur l'eau. J'ai des lèvres minces, je souris, un sourire d'enfant, mais il a disparu assez vite à mon réveil. Avant je ne souriais jamais. Je rougis aussi, souvent, quand on me regarde, quand j'ai peur, quand j'ai honte, ça non plus ça n'arrivait pas avant. J'ai de grands yeux, d'une couleur violette très sombre, je les trouve un peu étranges, à vrai dire, mon regard me fait peur. J'ai un regard profond, perçant, mais qui sur la candeur de mon visage, est aussi doux qu'une plume, ce regard gentil, parfois triste, mais toujours bienveillant, avant il était mauvais, plein de haine, de colère, de rancœur… Je crois que ce qui me fait peur, dans mon regard, c'est que j'y vois une réminiscence de celle que j'ai été.

Ce qui m'étonne beaucoup, ce sont ces longs cheveux roses clairs qui tombent partout autour de moi. Ils glissent sur mes épaules, dans mon dos, jusque sur mes hanches, avant de descendre effleurer le bas de mes jambes. Je suis obligée de les attacher, sinon ils traineraient par terre, ils sont très doux, soyeux, et lisses comme de l'eau. Ils font un contraste mystérieux avec les ténèbres de mes yeux. J'aime mettre des fleurs dans mes cheveux, j'avais une fleur emmêlée à ma coiffure quand je suis arrivée, une rose rouge, mais elle m'a été retirée, une lame était cachée dans la broche. Depuis, j'en ai eu une autre, une normale, sans arme cachée à l'intérieur, je ne m'en porte pas plus mal, je n'aime pas vraiment les armes.

Je portais une tunique sombre quand je suis arrivée, brun foncé, des armes cachées partout sur moi, un sabre à la ceinture, deux couteaux à chaque botte, une longue dague le long de la cuisse, deux courtes épées en haut du dos en croix... un capuchon rabattu sur le visage pour ne pas qu'on puisse le voir. Je ne sais même pas si ils savaient qu'ils s'en prenaient à une petite fille, quand ils se sont lancés à ma poursuite. Surement que non. Et puis, c'était de ma faute, j'avais attaqué la première. Je n'aime pas tellement ces couleurs sombres, je préfère porter des robes avec de la couleur, du rose, du rouge, du violet, rien de trop obscure, pas de noir, ou de gris. Ces couleurs vives et éclatantes me rassurent. J'ai un peu moins l'air d'un assassin, habillée comme ça.

Voila déjà un peu pour ce qui est de l'étrangère de mon reflet, mais me voir dans ce miroir, ne m'aide pas vraiment à savoir qui je suis. Comme quoi, on est pas seulement une apparence, ni un corps, ou un visage.

Caractère :

Comment voulez-vous que je vous dise qui je suis ? J'en sais rien. Je suis juste une petite fille gentille. J'ai pas de mauvais sentiments, je veux faire de mal à personne. Je conçois pas que je puisse faire souffrir quelqu'un, et je me sens bien incapable de tuer qui que ce soit. Je sais, personne me croit, parce que je suis venue pour vous tuer, mais je vous promet, que je suis pas cette personne là. Je sais pas qui j'étais, mais je veux me racheter une conscience, je veux changer, je peux changer, je le sais, je suis repartie à zéro, je suis différente, je suis plus cette fille là, je veux faire le bien, rendre les gens heureux…

Avant, c'est vrai, j'étais pas quelqu'un de bien. J'étais pas gentille. J'avais aucune morale. Mais on m'avait fabriqué ainsi, on m'avait apprit à haire, à détruire, à ne jamais aimer, à ne rien sentir d'autre que la colère, la fureur. Je n'avais pas le droit à aucun autre sentiment. J'étais une sorte de fauve sauvage que l'on avait affamé durant des années tout en l'entrainant jusqu'au jour où on l'avait relâché pour qu'il se mette en chasse, pour qu'il anéantisse sa cible… Ma cible ? Je sais vraiment pas comment j'ai pu faire ça…

Mais je suis capable de ressentir des sentiments maintenant, je peux aimer les autres, je suis triste même, triste d'avoir voulu faire autant de mal, et je m'en veux terriblement, j'ai des remords, je veux pu être cette personne. J'ai tellement de culpabilité. Faut me croire. Je ressens de la peur aussi, oui, en plus de la tristesse, j'ai très peur. Ne me laissez pas toute seule, je veux pas être seule avec moi-même, ne m'enfermez pas avec une tueuse.

Je crois que j'ai toujours eu peur du noir, des espaces clos, et de la foule. C'est une angoisse, je suis très nerveuse, je suis timide aussi, ça doit être pour ça que je n'aime pas quand il y a trop de monde. Pour les espaces clos, on m'a enfermé depuis tellement longtemps, vous n'avez pas idée… C'était comme être une sorte de soldat machine… Ils se fichaient bien que je sois un être humain, que j'ai des droits, que je sois pas juste leur recrue… Ils m'avaient appris à penser que j'étais ça, juste une arme de guerre, entrainée pour tuer, puis détruite une fois son travail achevé. J'ai peur d'eux maintenant, je les ai trahis au fond. Ils entrainent des tueurs, qu'est-ce qui les empêcherait d'essayer de me tuer pour effacer les traces ? Des tueurs comme moi…

Mais je suis pas ça, je suis un être humain, comme vous, alors m'enfermez pas seule dans le noir. Je veux pas retourner dans l'obscurité. Je peux être heureuse ici, reconstruire une vie, connaitre la joie, le bonheur, l'amour, la paix. J'ai jamais connu la paix, la guerre, juste la guerre, et vous savez pas combien j'ai eu peur ici, quand je suis venue pour vous tuer, et quand je me suis réveillér, que vous étiez là tous à me regarder, comme une ennemie, un danger, alors que moi, je ne me souvenais de rien.

Rien du tout. L'amnésie total. Je suis totalement perdue, égarée dans un brouillard lointain, mes pensées sont incohérentes, je sais plus qui je suis, n'y d'où je viens, je me rappelle à peine de mon nom. Vous me faite peur vous savez, avec vos armes, je me méfie de vous, alors que c'est bien normal que ça soit vous qui vous méfiez de moi. J'aurais bien du mal à faire confiance à qui que ce soit, comment je pourrais me faire confiance à moi-même, avec ce que vous me racontez sur moi. Mais c'est apparemment de vous dont je dois gagner la confiance si je veux sortir d'ici, je ne vous connais même pas, je sais pas qui vous êtes, je sais pas pourquoi je devais vous assassiner. Je vous veux aucun mal. Quelque part, je suis heureuse d'avoir eu cet accident, et de ne pas vous avoir tué. Je suis sortie de ma prison, je suis devenue libre, enfin, pour l'instant je suis toujours sous surveillance, mais maintenant j'ai de l'espoir, parce que dans mon esprit, je suis libre.

Ils avaient injecté le mal, comme un poison, dans mon esprit. Ils avaient fait de moi un monstre, une créature démoniaque, obéissante aux ordres, soumisse, j'avais pas de vie, aucune liberté, pas de rébellion possible, sanctionnée au moindre petit écart de conduite. Ils m'ont fait du mal, beaucoup de mal, pour faire de moi votre meurtrière. Mais j'ai tout oublié, j'ai une nouvelle vie, j'ai de l'espoir à présent.

Ω H i s t o i r e :


Votre histoire :

Je vous ai déjà dit que je ne me souviens de rien depuis mon réveil. Quand j'ai rouvert les yeux, il n'y avait plus rien, j'étais juste là, allongée, seule, perdue, effrayée, et des armes pointées sur moi. Ils m'ont menacé de me tuer si je bougeais. J'ai pas bougé, je tremblais tellement que j'avais peur qu'ils prennent ça pour un mouvement.

Je suis née il y a 15 ans, dans un camp d'entrainement, dans des hautes montagnes, loin de tout. J'ai pas de parents, mon père a été tué quand ils ont enlevé ma mère, et elle l'a suivi juste après m'avoir donné naissance. Enfin, dans les mensonges qu'on m'a raconté, on m'a dit que ce sont mes ennemis qui les ont tué. J'ai pas de parents, mais j'ai des maitres. On m'a donné un nom de code " Monoko ", et c'est tout ce qui résumait mon identité. Ce n'est que des années plus tard que j'ai décidé que mon prénom serait Niru, j'étais devenue Niru Monoko… En cachette bien sure, j'avais pas le droit d'avoir une identité, je veux dire, une vraie, comme une personne normale. Et ce n'était pas l'un de mes instructeurs qui allait me donner un surnom, aucun d'eux n'a jamais montré le moindre signe de familiarité, d'amitié, ou de quoique ce soit envers moi. Non, j'étais seule, personne ne m'a jamais aimé, personne ne m'a serré dans ses bras, personne ne m'a bercé pour calmer mes pleurs… De toute façon, j'avais pas le droit de pleurer.

Jusqu'à mes 5 ans, on m'a appris les bases, marcher, parler, éveiller mes sens, stimuler les émotions les plus sombres que puissent ressentir un être humain, m'apprendre l'agressivité, la violence. On a même commencé à m'apprendre à me battre, avant que je sache lire et écrire. C'était pas grand-chose à cet âge, juste une initiation, le pire venait après. J'étais enfermée, dans le noir, toujours, on venait me chercher à 8 heure, puis on repartait m'enfermer à 20 heure. J'étais seule, tellement, seule j'aurais tout fait pour un peu de compagnie, pour pouvoir jouer avec quelqu'un de mon âge. Quand j'avais ce genre de souhait, ou quand je faisais quelque chose en dehors de mon programme, j'étais punie. Ils étaient très violents avec moi, c'était pour la discipline, pour que je sois forte, puissante, et surtout remplie de haine.

Pendant les 5 autres années qui suivirent, j'appris à lire, à écrire, à compter, mais aussi à faire de la magie, et à combattre. L'on m'initia aux arts martiaux, et à la manipulation d'armes telles que le sabre et les couteaux. Je me blessais souvent avec, mais le pire quand je me blessais, c'était que j'étais punie. C'est dans cette période là je crois que ma programmation à été vraiment très importante, en plus des cinq premières années de ma vie où j'avais déjà formé beaucoup de principes importants de façon inconsciente. Mais de mes 5 à 10 ans, on m'apprit qui était mon ennemi, celui que je devrais passer ma vie à haire, jusqu'à sa totale extermination. On me bourra le tête de mensonges, et j'y croyais évidemment. On m'apprit comment les ennemis avait volé notre royaume, tué les notre, torturé, affamé le peuple, ils avaient causé l'extinction d'une civilisation grandiose, pour leur soif de pouvoir et de richesse. On m'apprit comment ils avaient ravagé notre monde si merveilleux…

Je les détestais, je voulais les voir mourir, tous, jusqu'au dernier, ces monstres. Je savais maintenant pourquoi ma vie était si dure, pourquoi l'on me frappait pour que j'apprenne à être un bon soldat, pourquoi je devais me sacrifier pour mon peuple, pour notre grande cause. J'étais pas un être humain, j'étais la guerrière formée dans le seul et unique but de renverser et de détruire nos ennemis. Je rêvais de les voir morts, tous, jusqu'aux derniers, je les voyais dans mes songes, couverts de leur propre sang que j'avais moi-même fait versé, inerte, défiguré, leur royaume entier mis à feu et à sang de ma propre main… Je devais venger les miens, et faire entendre notre colère dans le monde entier.

Jusqu'à mes 15 ans, j'ai été perfectionnée, entièrement transformée en machine à tuer, je maitrisais l'art du combat totalement, j'étais terriblement douée, forte, agile, rapide, je pouvais tout faire, je me sentais invincible. Mes pouvoirs avaient grandis, avec les ténèbres de mon âme. Tandis que l'on m'affamait, l'on m'avait nourris de nourriture intellectuelle, j'avais appris notre histoire, elle était fausse bien sure, mais tellement prompte à exciter notre fureur. J'avais lu des livres, seulement ceux que l'on m'autorisait, ils parlaient de la guerre, de mort, de massacre. J'aimais ça, j'aimais le gout du sang. Je n'avais aucune morale, un monstre, un Léviathan horrible de tous ce qu'il avait de plus mauvais en nous. C'est aussi durant ces années là que j'ai connu les premières vraies expériences du terrain, premiers véritables entrainements, en conditions réelles, avec mes premières victimes, pour m'exercer à faire le mal. Mes cibles étaient toutes des ennemis capturés voués à la mort de toute façon, je n'avais aucun remord à les supprimer. J'étais faite pour ça. Je ne savais pas que ce n'était que des braves gens enlevés dans la rue, des miséreux qui n'avaient personne pour se soucier de leur disparition. Je m'en fichais de toute façon, leur vie n'avait aucune importance, seul comptait la mort. La mort que j'allais donner à cette personne diabolique qui nous avait détruit… Ils m'apprirent à être bon stratège, à établir des plans parfaits, pour piéger mes ennemis et avoir la certitude de pouvoir les supprimer. Je ne faisais plus d'erreurs, j'étais parfaite, mais ils m'infligeaient quand même leurs mauvais traitements, pour me montrer à quel point la vie était une chose atroce qui ne devrait pas exister.

Je crois que j'ai voulu mourir, à plusieurs occasions, j'ai tenté de me suicider, je me suis ouverte les veines avec l'une de mes dagues. Ils étaient furieux, j'en ai subis une sévère correction, et rien que pour ça, je crois que je ne tenterai plus jamais l'expérience. Ca m'a couté bien trop cher et fait bien trop mal. Mais c'était trop difficile, je voulais une vie normale, une vie heureuse, je voulais pas tout ça. J'avais été programmée pour être comme ils le voulaient, un bon soldat, un esclave au service de la guerre, mais c'était si dur. Je devais être irréprochable, je devais renier mon humanité, je n'étais plus humaine, depuis longtemps, depuis toujours, je devais subir tellement d'épreuves, de coups, d'horreurs…

Puis le grand jour arriva. J'étais prête. Le plan avait été répété en simulation des centaines de fois. Et à chaque essais, je parvenais à la tuer. On touchait au but, et j'étais la clé de notre réussite. Nous partîmes dans la nuit, vif comme l'éclair, sombre comme la mort, ses messagers. C'était la toute première fois que je sortais voir Pyrolia, mais je n'avais rien à faire de contempler le paysage. J'avais une mission, une fois celle-ci accomplie et réussie, je serais déprogrammée, j'allais mourir, et je n'avais pas de temps à perdre en faisant du tourisme. L'escorte m'accompagna jusqu'aux terres des Sang-mêlé, je connaissais le chemin par cœur qui me conduirait jusqu'à Méliolia, jusqu'au château, jusqu'à ma cible. Ils me laissèrent à la frontière, où je continuai ma route seule. Je m'y plus d'une journée à me rendre jusqu'à la capitale, et c'était la tombée de la nuit, lorsque telle une ombre je me dressais sur le pas de sa porte. Je voyais déjà les corps sanglants, la mort trainée sur mon passage. Et son cadavre, sa tête arrachée de son corps.

Je contournais l'édifice, pas la peine de me faire repérer, je devais agir vite, en suivant le plan soigneusement établi. J'escaladai la façade arrière et entrai dans l'enceinte. Sur un point en hauteur je pris le temps nécessaire pour me faire une bonne idée de la garde. L'esquivant je passais sans peine entre les mailles du filet. Je cassai sans faire de bruit la troisième fenêtre du deuxième étage, bâtiment nord. Tout se déroulait selon le plan. Je me faufilai de couloirs en couloirs jusqu'à la salle où siégeait la dirigeante, parvenant sans peine à éviter les gardes. Je les aurais bien tué mais je ne devais pas me faire remarquer avant d'avoir atteint la cible principale d'un coup mortel. Je me cachai dans le hall, dissimulée dans un coin d'ombre, fixée au plafond. Je n'aurais pas beaucoup de temps pour frapper, des gardes l'accompagneraient surement, il allait falloir que je les évite pour aller jusqu'à elle. Je devais attendre qu'elle sorte, pour rejoindre ses quartiers. Il était tard, j'avais le couvert de la nuit pour moi, c'était bientôt l'heure…

Après, vous savez ce qui c'est passé. Vous avez poussé la porte, j'ai bondis immédiatement. Dans un saut périlleux, je me suis ruée sur vous. J'avais un capuchon qui cachait mon visage. Vous ne saviez même pas que j'étais une femme. Une jeune fille. Une enfant. Je tenais une dague à la lame de métal brillante dans l'éclat de la lune. J'y étais presque. Je vous aurez tué, j'étais passée si près de la gorge. Mais des gardes avaient trouvé la fenêtre fracturé, ils s'étaient doutés d'une intrusion et étaient venus vous porter secours. Je n'avais compter que sur les gardes qui étaient sortis avec vous, je les avais évité, donnant des coups bien placés en me ruant sur vous pour les empêcher de me tuer avant que je ne vous tue. Mais ils étaient là, six autres gardes, armés jusqu'aux dents. J'eu à peine le temps de voir la lame de l'épée fondre sur moi, que ma dague pointée vers vous se détourna de son chemin pour contrer l'attaque qui me prenait de revers. Je fis volte face, sortant un sabre de ma ceinture, et découvrai le bataillon se jetant sur moi, armes brandies pour m'ôter la vie. L'un deux m'avait saisis au bras, et l'autre enserrait déjà ma gorge. J'avais échouée. J'étais vaincue. La pointe d'une des épée vint effleurer ma gorge, et vous prononciez ces mots, dont je ne me souviens plus.

Mon instinct. Il me poussa en avant. Le garde qui n'avait pas l'intention de me tuer, mais juste de me maintenir prisonnière, recula son épée sous la surprise. Je m'accroupis et fis une roulade avant, je lui assénai un bon coup de pied tout en me défaisant de mes deux geôliers. Mais déjà vous étiez hors de ma portée, protégée par bien trop de gardes, je devais battre en retraite, m'enfuir. J'étais terrifiée, je ne pensais pas que les choses se passeraient aussi mal. J'avais eu peur, vous ne le saviez pas, mais j'avais si peur. C'est aussi pour ça que je suis partie mes jambes à mon cou. J'étais redevenue l'espace d'un instant une petite fille fragile. J'avais combattu des chimères, et face à vous, je me suis écroulée.

J'étais poursuivie, et la panique montait en moi, comme une trainée de poudre. J'avais fait une erreur fatale, et maintenant, tout s'effondrait autour de moi. Mes certitudes, ma volonté, mon invincibilité, ma puissance illimitée… J'étais perdue. Finie. Je ne pouvais plus retourner d'où je venais, j'allais mourir.

J'allais mourir. C'est en fuyant les soldats que c'est arrivé. L'accident. J'avais peur, j'ai perdu mes moyens. J'ai tout perdu. Même la mémoire. Je les entendais se rapprocher, j'avais peur de mourir. J'ai fais un mauvais pas sur la corniche, et je me suis enfoncée dans la nuit noire. J'ai fermé les yeux durant la chute, certaine de ne plus jamais les rouvrir.

De tout cela, de tout ce que je viens de vous raconter, j'ai tout oublié. Mon entrainement extrême pour donner la mort, ces 15 longues années de vies écoulées si difficilement, ma tentative d'assassinat ratée sur Myalao Iellune, chef du gouvernement des Sang-mêlé. J'ai même oublié qui je suis, d'où je viens, pourquoi j'ai fais ça… Tout le sang que j'avais sur les mains... Je ne suis plus personne, je n'existe plus, ou plutôt, je renais. J'ai oublié mon passé sombre, pour un avenir nouveau plein de lumière.

Tout ce dont je me souviens, c'est d'avoir ouvert les yeux, sur des soldats armés pointant leurs armes menaçantes vers moi. Je me souviens de mon nom aussi. Niru Monoko, enfin je crois que c'est mon nom. J'en suis pas sûre. Je ne me souviens de rien d'autre. Tout le reste est d'un noir profond. Tout est silencieux en moi, vide. Il n'y a plus rien.

♫ Y o u :


Surnom (où nom) : On va dire Jessie, diminutif de mon prénom au combien difficile à deviner
Votre âge : 19 ans (presque 20 à quelques jours près)
Une petite opinion du forum? : Je l'aime bien, il à l'air sympa, et puis de toute façon dès que j'ai vu le mot "Pyros" j'ai craqué...
Personnage incarné :
Comment as-tu connu Vidia : Par le forum Poudlard Alternatif
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MessageSujet: Re: Présentation Niru à Gardée   Présentation Niru à Gardée Icon_minitimeSam 10 Nov - 3:34

Ainsi que son fabuleux RP ;

Spoiler:

Et la sublime réponse de Myalao ;

Spoiler:
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